Le jardinet du cabinet, implanté en 2022 à la place d'une grosse dalle de béton en 2022, est inscrite en refuge LPO.

Depuis sa création, la biodiversité s'y développe.

Les plantes sauvages se mêlent aux plantes de jardinerie, et les floraisons se succèdent jusqu'en été où la centaurée du solstice (Centaurea solstitialis) (une "mauvaise herbe" pour certains, mais certainement pas pour les insectes pollinisateurs) est presque la seule à être en fleurs. L'automne permet de nouvelles floraisons.

Au printemps 2024, une petite nymphe au corps de feu (Pyrrhosoma nymphula) a émergé à proximité du bassin, et ne adèle australe (Adela ausralis) est venue butiner les fleurs.

Des osmies rousses profitent de la floraison printanière et des gîtes à abeilles solitaires.

Le soir, des pipistrelles tournoient, et une tarente de Maurétanie (Tarentola mauritanica) sort de sa cachette.

En hiver seulement, les oiseaux hivernants augmentent leurs chances de survie en venant manger des graines de tournesol noir bio achetées aux associations LPO (tournesol noir cultivé dans la Drôme) et Le Pic Vert (culture en Isère).

Les tarins des aulnes (Spinus spinus) et les chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) sont, entre autres, assez fidèles au poste à certaines heures !

Des oiseaux viennent d'abreuver dans le bassin où des plantes aquatiques absorbent la matière organique, tandis qu'une plante oxygénante, le cornifle nageant (Ceratophyullum demersum) empêche la prolifération d'algues.

Mon bassin est trop petit pour véritablement permettre le maintien de populations d'odonates (libellules) ou batraciens (il est d'ailleurs trop haut) mais vous pouvez retrouver des conseils pour créer une petite mare dans les photos ci-dessous.

Sur la façade nord-est du cabinet, un nichoir en béton de bois est occupé chaque année par un couple de mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) qui fait deux nichées successives.

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Mis à jour le 03 Mai 2024